by : Marina Abramoviç  and Ulay

durée : 102:32 mn

1976-1980

 

 

Capture d’écran 2020-08-28 à 11.11.08

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo (Ubuweb)

Marina Abramoviç (b. 1946) and Ulay (1943-2020)

Relation in Space, 1976, 14:35, b&w, sound
Talking about Similarity, 1976, 10:07 min. b&w, sound
Breathing in, Breathing out, 1977, 11:30 min, b&w, sound
Imponderabilia, 1977, 9:53 min, b&w, sound
Expansion in Space, 1977, 14:18 min, b&w, sound
Relation in Movement, 1977, 13:18 min, b&w, sound
Relation in Time, 1977, 12 min, b&w, sound
Light/Dark, 1977, 6:38 min, b&w, sound
Balance Proof, 1977, 8:43 min, b&w, sound

The Relation Work project, documented in Program III, is a series of highly charged conceptual performances in which the artists used their bodies to explore and transcend physical, mental and psychological limitations through endurance and risk. The artists test the relation of male and female energies in time and space, pushing the limits of body and self: They breathe each other’s breath; slap each other across the face; repeatedly smack their nude bodies headlong into pillars.

In 1976 the artists defined their Relation Work project as follows: « Art Vital: No fixed living place, permanent movement, direct contact, local relation, self-selection, passing limitations, taking risks, mobile energy. » — EAI( Electronic Arts Intermix )

This title is available for exhibitions, screenings, and institutional use through Electronic Arts Intermix (EAI), NY. Please visit the EAI Online Catalogue for further information about this artist and work. The EAI site offers extensive resources for curators, students, artists and educators, including: an in-depth guide to exhibiting, collecting, and preserving media art; A Kinetic History: The EAI Archives Online, a collection of essays, primary documents, and media charting EAI’s 40-year history and the early years of the emergent video art scene; and expanded contextual and educational materials. Source vidéo et textes

Le projet Relation Work, documenté dans le programme III, est une série de performances conceptuelles très chargées dans lesquelles les artistes ont utilisé leur corps pour explorer et transcender les limitations physiques, mentales et psychologiques par l’endurance et le risque. Les artistes testent la relation des énergies masculine et féminine dans le temps et l’espace, repoussant les limites du corps et de soi: ils respirent le souffle de l’autre; se gifler sur le visage; claquent à plusieurs reprises leurs corps nus tête baissée contre des piliers.

En 1976, les artistes définissent leur projet Relation Work comme suit: « Art Vital: Pas de lieu de vie fixe, mouvement permanent, contact direct, relation locale, auto-sélection, limitations passagères, prise de risques, énergie mobile. » – EAI (Electronic Arts Intermix)

Ce titre est disponible pour des expositions, des projections et un usage institutionnel via Electronic Arts Intermix (EAI), NY. Veuillez visiter le catalogue en ligne EAI pour plus d’informations sur cet artiste et cette œuvre. Le site EAI offre de nombreuses ressources pour les conservateurs, les étudiants, les artistes et les éducateurs, notamment: un guide détaillé sur l’exposition, la collecte et la préservation de l’art médiatique; Une histoire cinétique: les archives EAI en ligne, une collection d’essais, de documents primaires et de médias retraçant les 40 ans d’histoire d’EAI et les premières années de la scène émergente de l’art vidéo; et du matériel contextuel et éducatif élargi.

Frank Uwe Laysiepen, dit Ulay, (né le à Solingen (Allemagne) et mort à Ljubljana en Slovénie le 1) est un artiste allemand pratiquant l’art performance.

Ses performances tournent autour de la relation au corps à l’espace et à la société. Par sa formation de photographe, il documente constamment ses performances. L’un de ses média préféré est l’appareil photographique instantané.

Ulay a pratiqué ses performances artistiques dans plusieurs pays tels les Pays-Bas, l’Australie, la Chine, l’Allemagne et les États-Unis.

De 1976 à 1988, il travaille avec Marina Abramović (qui est également sa compagne durant cette période2), réalisant à cette époque ses performances les plus connues.

Ulay et Abramović décident de réaliser une performance en Chine, sur la Grande Muraille. Le temps que les préparatifs et les formalités soient accomplis, leur relation s’achemine vers une rupture. Ils décident alors que cette performance marquera la fin de leur relation. En 1988, ils se sont ainsi chacun rendus à une extrémité de la Grande Muraille de Chine afin de s’y retrouver au centre. Ulay est ainsi parti du désert de Gobi et Abramović, de la mer Jaune. Après avoir marché chacun 2 500 km, ils se sont rencontrés au centre et se sont dit « au revoir »trad 1. En 2010, ils se sont retrouvés pendant une minute l’un en face de l’autre durant une performance de Marina Abramović au Museum of Modern Art (MoMA)3.

De 1999 à 2004, il enseigne à l’École nationale supérieure pour la conception formelle de Karlsruhe. Il déménage ensuite à Amsterdam.

Dans une entrevue donnée en 2011, il affirme : « Récemment, j’ai décidé qu’à chaque fois que je rencontrais quelqu’un, j’allais me présenter comme « Eau ». Pensez-y : notre cerveau est composé d’environ 90 % d’eau et 68 % pour le reste de notre corps. Pas même « Homme-eau », simplement Eau : ça rend les gens curieux. Ils disent « Pardon ? » et je dis à nouveau « Eau. ». Ça suscite l’intérêt et pose les bases d’une conversation sur le sujet. Ce nouveau nom correspond à mon profond intérêt pour l’eau. » Source texte

Marina Abramović (en serbe en écriture cyrillique : Марина Абрамовић), née le à Belgrade, est une artiste serbe1 qui pratique la performance. Faisant partie du courant artistique de l’art corporel, elle s’est lacérée et flagellée, a congelé son corps sur des blocs de glace, pris des produits psycho-actifs et de contrôle qui lui ont causé des pertes de connaissance.

Marina Abramović fait partie du courant artistique de l’Art corporel, elle s’est mise, à diverses reprises, en danger. Durant l’exécution d’une de ses œuvres, elle s’est même trouvée presque morte d’asphyxie sous un rideau de flammes.

Cependant, le but de cette artiste n’est pas le sensationnel. Ses œuvres sont des séries d’identification à des expériences et de redéfinition des limites : du contrôle de son propre corps, du rapport à un interprète, de l’art et par prolongation, des codes qui régissent la société. On peut donc dire que son projet artistique a l’ambitieux et profond dessein de rendre les personnes plus libres.

Selon Abramović, la performance est la présence de l’artiste avec sa propre structure mentale et son propre idée à un certain moment. Elle définit la performance strictement différente du théâtre. Il y a un replay dans le théâtre, et vous pouvez jouer quelqu’un d’autre dans le théâtre. La performance est réelle et elle y voit un art unique et éphémère. Son but est de créer des performances éclairantes pour le spectateur, ce qui signifie des performances qui changent les choses et éclairent les spectateur. L’une des choses les plus importantes qu’elle vise dans son art pour le spectateur d’être là, mentalement et physiquement, au cours de la performance et d’obtenir ce qu’ils peuvent.3
Plusieurs de ses œuvres des trente dernières années ont été brutales et perturbantes. Certaines d’entre elles ont atteint leur accomplissement final seulement quand un membre de l’assistance est intervenu. En cherchant le point auquel l’assistance atteint les limites de sa résistance à la douleur ou plutôt au témoignage de la douleur, l’artiste crée un point de rupture, accentuant radicalement le propre sens du moment du spectateur. Elle dit à ce propos : « Je suis intéressée par l’art qui dérange et qui pousse la représentation du danger. Et puis, l’observation du public doit être dans l’ici et maintenant. Garder l’attention sur le danger; c’est se mettre au centre de l’instant présent.4 » Source texte

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