by : David Hall

Durée : 03:57 mn

1971

 

Capture d’écran 2019-05-25 à 12.31.41

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 Une intervention précoce de David Hall à la télévision. Il s’agit de l’une des dix « interruptions de télévision » de Hall diffusées à la télévision écossaise sans annonce ni crédit en 1971. (Sept par la suite ont été publiées en tant que « 7 morceaux de télévision »). « Le travail de David Hall a jeté les bases d’une époque où les artistes ont fait appel à la caméra pour contester les formulations établies de la télévision et son pouvoir en tant que moyen de contrôle social (…) ses interventions ont presque établi un genre, avec des œuvres ultérieures de [par exemple] Stan Douglas, Bill Viola et Chris Burden après des perturbations inopinées. « Eye magazine, no 60, 2006. » Celles-ci sont désormais considérées comme le premier exemple de la télévision d’artistes britanniques et un moment tout aussi formateur dans la vidéo britannique. art « Diverses pratiques: un lecteur critique sur l’art vidéo britannique, 1996. » Les transmissions étaient une surprise, un mystère. Aucune explication, aucune excuse. Les réactions étaient variées. J’ai regardé un morceau dans un vieux club pour hommes. La télévision était allumée en permanence Les occupants étaient inconscients de la situation, qu’ils lisent des journaux ou qu’ils somnolent. Lorsque la télévision commença à se remplir d’eau, les journaux tombèrent et les occupants cessèrent de s’assoupir. À la fin de la vidéo, l’activité normale reprit. Dans un magasin de télévision local, un autre sur le point de paraître, ils m’ont accueilli. Une fois terminé, j’ai été obligé de partir par la porte de derrière. J’ai pris cela comme des réactions positives … « DH, 19: 4: 90 Catalogue des interventions télévisées, 1990. Pour plus d’informations sur ce travail passionnant, visitez le site de l’artiste: http://www.davidhallart.com
.an early TV intervention by David Hall. This is one of ten ‘TV Interruptions’ by Hall broadcast on Scottish Television unannounced and without credit in 1971. (Later seven of the ten were issued as ‘7 TV Pieces’). « David Hall’s work set the stage for an era in which artists took up the camera to challenge television’s established formulations and its power as a medium of social control… his interventions almost established a genre, with subsequent works by [for example] Stan Douglas, Bill Viola and Chris Burden following the form of unannounced disturbances.. » Eye magazine, no.60, 2006. « These have come to be regarded as the first example of British artists’ television and as an equally formative moment in British video art » Diverse Practices: A Critical Reader on British Video Art, 1996. « The transmissions were a surprise, a mystery. No explanations, no excuses. Reactions were various. I viewed one piece in an old gents’ club. The TV was permanently on but the occupants were oblivious to it, reading newspapers or dozing. When the TV began to fill with water newspapers dropped, the dozing stopped. When the piece finished normal activity was resumed. When announcing to shop assistants and engineers in a local TV shop that another was about to appear they welcomed me in. When it finished I was obliged to leave by the back door. I took these as positive reactions… » DH, 19:4:90 Television Interventions catalogue, 1990. For more info go to: http://www.davidhallart.com

À l’époque le média vidéo était un territoire inexploré pour les artistes, ses codes étaient encore intacts. David Hall a fait valoir que l’art vidéo faisait partie intégrante de la télévision et pas seulement de ses sous-produits techniques. La télévision – et sa subversion – était l’endroit où se trouvait le noyau vital de la vidéo, bien au-delà des ghettos des coopératives de cinéma, des laboratoires d’art et des galeries d’art. Cette vue a ouvert un espace insolite, entre le formalisme du grand art (auquel elle ressemblait) et les arts de la masse (ce qui n’était pas le cas).

The video medium was an unexplored territory for artists, its codes yet uncracked. David Hall argued that video art was integral to television and not just its technical by-product. TV – and its subversion – was where video’s vital core was located, well beyond the ghettos of film co-ops, arts labs and art galleries. This view opened an unusual space, somewhere between high art formalism (which it resembled) and the mass arts (which it didn’t).

ps : Un grand merci à Bevis Martin , special thanks at Bevis Martin

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