by : Norman mc Laren

durée : 01:37 mn

1940

 

Norman McLaren, né le à Stirling en Écosse et mort le à Montréal au Canada, est un réalisateur canadien d’origine britannique. Il est considéré comme un des grands maîtres du cinéma d’animation mondial. Son nom est étroitement associé à l’Office national du film du Canada.

Son œuvre s’est développée au sein du bouillonnement culturel et politique du cinéma québécois d’alors. Certains de ses films se feront d’ailleurs en français.

Il a expérimenté de nombreuses techniques d’animation sans caméra (grattage de pellicule, peinture sur pellicule et même peinture du son sur pellicule (en)), pixilation, prise de vue réelle, stop motion, dessin animé. Ainsi que le dit Olivier Cotte, historien du cinéma d’animation: l’oeuvre de Norman McLaren a su marier l’expérimentation la plus intègre et le plaisir des sens et du jeu. Si Walt Disney a défini une certaine forme narrative animée, McLaren a, davantage que tout autre réalisateur, exploré l’essence de l’art de l’animation sans jamais commettre l’erreur si tentante de l’enfermer dans un dogme.1

Norman McLaren s’est notamment inspiré des techniques de superposition de personnage sur un décor d’Émile Courtet, dans ses techniques de peinture sur pellicule, comme dans Love on the Wing par exemple.

D’une créativité débordante, McLaren expérimente constamment, à la manière de l’artiste visuel dans son studio. Il utilise les mêmes images de départ dans ses 2 films Lignes horizontales et Lignes verticales.

Il innove également dans la création du son, dessinant directement la piste sonore optique de ses films. Il se crée un système de repères, établissant des correspondances entre espaces des traits et notes de musiques, auquel il ajoute des masques afin de créer des ondes sonores simples ou plus complexes. On voit son travail à ce niveau dans À la Pointe de la Plume. Mais ce travail sur le son va plus loin : Mc Laren a toujours recherché une symbiose entre son et image. L’image danse sur la musique de la bande sonore. On peut dire que McLaren a dessiné pour nous aider à entendre et composé de la musique pour nous aider à voir. L’œil voit ce que l’oreille entend et réciproquement. Ainsi, en définitive, l’œil entend, l’oreille voit. Ceci est d’ailleurs le titre d’un film de McLaren dans lequel il réalise, à partir d’un piano, non seulement le son du film mais aussi l’image.

Il travaillait au sein de l’Office national du film du Canada et il fut le compagnon de vie du directeur de la section française de l’ONF, Guy Glover (en). Source Wikipédia

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