by : Bad Beuys Entertainment
durée : 13:12 mn
2001
Voir les autres épisodes et en savoir plus en cliquant sur le lien ci-dessous
Mise en ligne à l’occasion de la rétrospective Braun Braun Braun, du 6 juin au 27 septembre 2009 au CEAAC à Strasbourg
ceaac.org
pour en savoir plus: plan-neuf.com
SICTOM. Feuilleton.
DVD. 2001. vidéo.10 épisodes de 15 minutes
« je rêve d’une vie qui n’est pas si éloignée de la mienne, dans un décor qui n’est pas si éloigné de celui dans lequel je vis »
John Fake.
SICTOM tire son nom des usines de retraitements des déchets parisiens situées en proche banlieue.
Cette série « soap-opéra » fut tournée pendant un an, clandestinement, dans les show-room de célèbres grandes surfaces de meubles en kit. La série utilise l’organisation spécifique de ces magasins, superposant l’univers aseptisé des sitcoms et un idéal de vie « cheap » et « design ».
Le scénario de SICTOM malmène peu à peu l’histoire de ses protagonistes dans les chambres, salles de bain, salles de séjour, bureaux, cafétérias des showrooms des magasins utilisés tels quels comme décors du feuilleton. Un monde en kit né des besoins d’un espace de vente, coquille vide parfaite pour accueillir les scènes, les crises successives et stéréotypées de ces personnages de fiction.
Disponibles sur support DVD.
source texte et site : badbeuys.ent.free.fr/pieces/Sictom.html
SICTOM (Soap opera).
DVD. 2001. length: 10×15 min
« I am dreaming about a life not so different from mine, in an environment not so different from the one I am living in. »
John Fake.
The title « SICTOM » is derived from the name of a Parisian waste reprocessing plant located in the suburbs. Throughout one year this « Soap-opera » was made clandestinely in some famous flat-pack furniture stores.
The series uses the internal architecture of these stores on top of which it superimposes the clinical and vapid universe of the sitcom and the cheap lifestyle that informs the stores (« good taste » but « not expensive »).
The plot concerns the story of the protagonists and their lives in the bedrooms, bathrooms, living rooms of the actual store, used as if it were the set of series. A world in kit form, stimulated and controlled by the allures of consumption, a perfect empty shell to host the scenes, the successive and stereotyped crises of the characters.