by : Vincent Julliard

durée : 01:57 mn

Vers l’an 2000

 


BIO DE L’ARTISTE  VINCENT JULLIARD

Vers l’an 2000, le Cherbourgeois Vincent Julliard (1969) avait frappé les esprits avec son Théâtre ORL : dans le noir, face au public ou devant l’objectif de son caméscope, il transformait sa bouche – éclairée de l’intérieur – en scène en y faisant évoluer de micro-marionnettes qu’il manipulait par ses narines ou qu’il attachait à sa langue par des élastiques… Quelques mois plus tard, ce descendant spirituel de Swift et d’Houdini, se baladait dans Paris avec un « dentier mélodique» lové dans la cavité buccale, confrontant ses sons fragiles au brouhaha de la ville ou titillait la confusion sémantique entre « galerie » (souterraine; terrier, tunnel d’évasion… ) et « galerie » (d’art) en se creusant un trou – et en le faisant visiter, presque dans le noir cette fois aussi – dans un lieu d’exposition à Caen. En 2004, il tournait avec Pascale Bodet – et une centaine d’amis et de passants de Cherbourg – Impeccables garde-à-vous, mise en cinéma, entre cartoon et documentaire, d’une soixantaine de limericks (poèmes nonsensiques en cinq vers) d’Edward Lear. À partir du début de 2008, désormais installé à Bruxelles – « sur les traces de Bruegel, d’Ensor, des symbolistes et des surréalistes» –, il s’est mis à diffuser via Internet une série de petites vidéos frontales et tournées en « bleu et bleu » où, accompagné de quelques comparses, l’ancien complice du groupe rock Diascope rend hommage à certaines des musiques qui le font vibrer – en opérant toujours un déplacement pour rapprocher la source historique d’inspiration de ce qu’elle peut avoir à lui dire aujourd’hui. On y écoute – en images – entre autres des évocations de chants traditionnels de Vendée, mais aussi de Genesis P-Orridge de Psychic TV ou du chanteur-banjoïste Roscoe Holcomb.

Texte anonyme: source internet : http://www.lamediatheque.be

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